Provisions pour l'hiver
SPECTACLE POÉTIQUE & MUSICAL
Un concert poétique imaginé à partir de l’album « Frédéric », une histoire de Léo Lionni
(éditions École des loisirs)
Un narrateur lit l’histoire pendant que « Frédéric », le mulot-poète, assis à sa table d’écriture, semble rêver et faire provision de quelque chose de complètement différent des graines et autres noisettes que ses semblables ramassent pour passer l’hiver.
On comprend peu à peu que Frédéric est en train d’écrire. Le spectateur découvre alors le processus de travail d’un écrivain, les étapes, les fragments, les ratures. Pour écrire, Frédéric a besoin de puiser dans ses propres réserves et il nous livre au fur et à mesure des poèmes-soleils, des poèmes-couleurs, des mots qui aident à passer l’hiver, à vivre… jusqu’à l’explosion finale et la découverte de ce nouveau poème « provisions pour l’hiver » fabriqué petit à petit tout au long du concert.
Quand la poésie interroge la place de chacun dans le monde, la ressemblance et la différence, le vivre ensemble… Quand la poésie lave le regard, invite à voir le monde autrement, à sortir des évidences, bouscule la fatalité, retourne la peau du destin… Quand la poésie aide à surmonter les difficultés de la vie, accompagne le quotidien, trouble la routine, surprend, étonne, émerveille et donne le courage de changer le monde, de se changer.
formation
- Yves Béal : textes, voix
- François Thollet : accordéons, ukulélé, orgue et autres objets sonores
- Adrien Pinchon et/ou Pascal Thollet : guitares
- Mickaël De Palma : percussions
à propos du concert
« Frédéric, le petit mulot nous fait comprendre pourquoi cette chose inutile qu'est la poésie est essentielle, c'est elle qui redonne au monde les couleurs et l'espoir quand le gris de l'hiver recouvre nos rêves.
Mais Frédéric est plus qu'un spectacle de poésie. C'est un spectacle qui nous montre la poésie en train de se faire, c'est l'acte de création qui se réalise sous nos yeux, la mise en scène d'un atelier d'écriture.
Qu'on soit familier ou pas des ateliers d'écriture, on se laisse entraîner dans le travail avec les mots, à la recherche d'images.
Quand le spectacle est terminé, il nous reste dans la tête l'écho des textes entendus et peut-être l'acte d'écrire qui s'est offert à nous continue-t-il de se frayer un chemin et d'installer le désir d'écrire. »
Michel Poletto - Enseignant en CP à Venerque (31)