Laurence Druon

Son travail artistique est porté par les questions de transition écologique et de rapport au vivant, et par l’amour de la montagne. Elle pratique avec bonheur les parcours randonnées et contés, la médiation culturelle avec toutes sortes de publics, et les projets au long cours sur les territoires de montagne.

Laurence raconte la nature, les arbres, l’eau, la forêt, les montagnes, les oiseaux, la nuit, et aussi l’utopie, les contes philosophiques et les facéties de Nasreddine. Elle aime conter dehors, sur les sentiers et devant les supermarchés, là où sont les gens. Chaque été depuis 2020, elle randonne en montagne et conte chaque soir dans un refuge, un camping, une boulangerie, un café.

Donner à d’autres le pouvoir d’inventer
Comme animatrice d’ateliers d’écriture, ce qu’elle préfère, ce sont les stages longs d’écriture de roman collaboratif. Une semaine à Venise, dans le Vercors Drômois ou en Chartreuse inspirent à chaque fois une création collective singulière qui est publiée.

Elle anime aussi des ateliers d’invention collective d’histoires à l’oral avec des groupes d’adultes et d’enfants, qu’elle raconte ensuite de villes en villages à la manière des colporteurs d’antan.

Transformer les imaginaires de société, rêver de futurs désirables
Une étape importante dans son parcours a été une recherche universitaire menée en 2014 sur le thème « le récit, acteur de transformation sociale » sous la direction du philosophe, écrivain et intellectuel engagé Yves Citton. Elle y met en évidence la force mobilisatrice du récit et sa capacité à comprendre le monde et à le transformer.

Un voyage d’étude au Bhoutan sur le Bonheur National Brut en 2015 a ensuite été le déclencheur de nombreux projets d’accompagnement de dynamiques territoriales autour du bien-vivre. Cela a amené en 2017 sa collaboration avec Heiko BUCHHOLZ au sein du « Ministère du Bonheur, de la Contemplation et de l’Exploration des Petits Mondes ». Elle poursuit désormais ce travail en solo avec une animation de rue : « Laëtitia Caracol et sa fabuleuse Machine à Mesurer le Bonheur ».

Son travail de transformation des imaginaires de société vers plus de sobriété et de lien au vivant se poursuit aujourd’hui. Elle accompagne les publics à inventer des futurs désirables au travers des aventures de personnages évoluant en 2050.

Déjà une centaine d’histoires de « Lendemains qui chantent » ont été inventées sous sa houlette depuis 2022. Leur impact a été étudié par des étudiant.e.s et chercheur.e.s en sciences sociales.

Ces histoire sont largement diffusées lors de soirées contées.

Sa dernière création « Réverso, changer de lunettes, changer de mondes » va à la rencontre des gens dans la rue pour les inviter à « dévoir le monde » et à se « raconter d’autres histoires ».