Yves Béal
Écrivain, poète, formateur, animateur d’ateliers d’écriture, militant d’éducation nouvelle, il est surtout un « passeur »…
…« Passeur de mots, de valeurs humanistes, de rêves et de révoltes dans une société qui fait de l’homme une marchandise », il écrit depuis la nuit des temps et fait écrire depuis presque aussi longtemps.
En 1979, devenu instituteur engagé, à la recherche d’une cohérence entre les actes et les valeurs, entre les pratiques et la théorie, il découvre le Groupe Français d'Éducation Nouvelle. Une rencontre qui va bouleverser sa vie car il s’empare dans les pratiques de l’éducation nouvelle du pari sur l’intelligence de tous les êtres humains. Et ce pari du « tous capables, tous créateurs, tous chercheurs », il n’aura de cesse de le mettre en œuvre dans tous les lieux probables et improbables, où il aura l’occasion d’intervenir.
En 1986, avec M.P. Canard, O. France, C. Niarfeix et H. Tramoy, il fonde la revue Soleils & Cendre qui se consacre à promouvoir une pratique partagée de l’écriture, en dévoilant au fil des numéros le dessous des cartes de l’écriture et en incitant, par des dispositifs et des ateliers, ses lecteurs à oser écrire.
Très tôt, attiré par le mariage entre les mots et la musique, il engage ses élèves dans la création de chansons. Expériences qui l’amènent à côtoyer des musiciens, et c’est tout « naturellement » que ses lectures poétiques deviennent, de plus en plus souvent à partir de 1995, lectures poétiques et musicales, qu’il partagera avec d’autres poètes et chanteurs.
Entre 1998 et 2009, il est coresponsable pour l’Éducation Nationale du projet « correspondances poétiques » puis « Jeunes Poètes en Isère », dans lequel chaque année, entre 120 et 200 classes, de la maternelle au lycée, écrivent, publient, rencontrent des poètes, se rencontrent lors de « charivaris poétiques et musicaux ».
Membre du secteur poésie du GFEN, il initie des formations à la conception et à l’animation d’ateliers d’écriture à la demande de divers organismes dont la Direction Départementale Jeunesse et Sport de l’Isère, diverses communes ou communautés de communes et collabore à des projets de la Ligue de l’Enseignement « Jouons la carte de la fraternité », « Résistances en chemin »... Il forme chaque année des dizaines de nouveaux animateurs d’ateliers d’écriture. Il codirige depuis 2004 les Rencontres nationales et internationales des Ateliers d’écriture.
Plusieurs livres/CD naîtront de cette collaboration avec les passeurs.
La rencontre avec Nadine Buchholz, photographe, sera non moins déterminante, puisqu’ensemble, ils font aboutir le projet intergénération « Il n’y a pas d’âge pour aimer » lequel obtiendra le 1er Prix national « Vieillir en France » remis en 2005 lors d’une cérémonie à l’Assemblée Nationale.
En 2008, on lui propose d’intégrer le réseau d’artistes de la « Caravane des dix mots » qui lui permet de développer les formations auprès de divers professionnels (bibliothécaires, enseignants, animateurs, volontaires en service civique,...).
Et depuis, il enchaîne les résidences d’artiste dans des communes, des établissements scolaires ou universitaires ou sur des territoires (Echirolles, Seyssel, Chautagne, Lyon, Isle-d’Abeau, Saint-Martin d’Hères, Thonon les bains,…) qui lui permettent de multiplier les concerts poétiques et musicaux, les créations partagées, les ateliers d’écriture, les performances poétiques,...
Et il écrit, toujours, encore, encore… de la poésie bien sûr mais aussi de la pédagogie, car si l’on veut que le pouvoir d’écrire soit partagé, il ne suffit pas d’écrire soi-même, il ne suffit pas d’en donner l’aventure à vivre, il faut aussi en faire construire les savoirs. Une affaire de cohérence.
Écrivain, poète, formateur, animateur d’ateliers d’écriture, militant d’éducation nouvelle, il est surtout un « passeur »…
…« Passeur de mots, de valeurs humanistes, de rêves et de révoltes dans une société qui fait de l’homme une marchandise », il écrit depuis la nuit des temps et fait écrire depuis presque aussi longtemps.
En 1979, devenu instituteur engagé, à la recherche d’une cohérence entre les actes et les valeurs, entre les pratiques et la théorie, il découvre le Groupe Français d'Éducation Nouvelle. Une rencontre qui va bouleverser sa vie car il s’empare dans les pratiques de l’éducation nouvelle du pari sur l’intelligence de tous les êtres humains. Et ce pari du « tous capables, tous créateurs, tous chercheurs », il n’aura de cesse de le mettre en œuvre dans tous les lieux probables et improbables, où il aura l’occasion d’intervenir.
En 1986, avec M.P. Canard, O. France, C. Niarfeix et H. Tramoy, il fonde la revue Soleils & Cendre qui se consacre à promouvoir une pratique partagée de l’écriture, en dévoilant au fil des numéros le dessous des cartes de l’écriture et en incitant, par des dispositifs et des ateliers, ses lecteurs à oser écrire.
Très tôt, attiré par le mariage entre les mots et la musique, il engage ses élèves dans la création de chansons. Expériences qui l’amènent à côtoyer des musiciens, et c’est tout « naturellement » que ses lectures poétiques deviennent, de plus en plus souvent à partir de 1995, lectures poétiques et musicales, qu’il partagera avec d’autres poètes et chanteurs.
Entre 1998 et 2009, il est coresponsable pour l’Éducation Nationale du projet « correspondances poétiques » puis « Jeunes Poètes en Isère », dans lequel chaque année, entre 120 et 200 classes, de la maternelle au lycée, écrivent, publient, rencontrent des poètes, se rencontrent lors de « charivaris poétiques et musicaux ».
Membre du secteur poésie du GFEN, il initie des formations à la conception et à l’animation d’ateliers d’écriture à la demande de divers organismes dont la Direction Départementale Jeunesse et Sport de l’Isère, diverses communes ou communautés de communes et collabore à des projets de la Ligue de l’Enseignement « Jouons la carte de la fraternité », « Résistances en chemin »... Il forme chaque année des dizaines de nouveaux animateurs d’ateliers d’écriture. Il codirige depuis 2004 les Rencontres nationales et internationales des Ateliers d’écriture.
Sa rencontre en 2005 avec François Thollet marque une nouvelle étape de cheminement, puisque les expériences ponctuelles avec des musiciens, vont devenir avec François, une aventure régulière, permettant de donner corps au concept de « passeurs ». « Les passeurs » est un collectif ouvert qui, au gré des projets, réunit poètes, musiciens, plasticiens, comédiens, danseurs… toujours dans l’esprit de « passer » des valeurs de partage, de solidarité, d’égalité.
Plusieurs livres/CD naîtront de cette collaboration avec les passeurs.
La rencontre avec Nadine Buchholz, photographe, sera non moins déterminante, puisqu’ensemble, ils font aboutir le projet intergénération « Il n’y a pas d’âge pour aimer » lequel obtiendra le 1er Prix national « Vieillir en France » remis en 2005 lors d’une cérémonie à l’Assemblée Nationale.
En 2008, on lui propose d’intégrer le réseau d’artistes de la « Caravane des dix mots » qui lui permet de développer les formations auprès de divers professionnels (bibliothécaires, enseignants, animateurs, volontaires en service civique,...).
Et depuis, il enchaîne les résidences d’artiste dans des communes, des établissements scolaires ou universitaires ou sur des territoires (Echirolles, Seyssel, Chautagne, Lyon, Isle-d’Abeau, Saint-Martin d’Hères, Thonon les bains,…) qui lui permettent de multiplier les concerts poétiques et musicaux, les créations partagées, les ateliers d’écriture, les performances poétiques,...
Et il écrit, toujours, encore, encore… de la poésie bien sûr mais aussi de la pédagogie, car si l’on veut que le pouvoir d’écrire soit partagé, il ne suffit pas d’écrire soi-même, il ne suffit pas d’en donner l’aventure à vivre, il faut aussi en faire construire les savoirs. Une affaire de cohérence.